Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome premier.djvu/197

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Il vous en souviendra,
Madam’ la mariée,
D’avoir été liée
Avec un lien d’or
Qui dur’ jusqu’à la mort ;
D’avoir été liée
Avec un lien d’argent
Qui dure aussi longtemps.

Tenez, v’là un bouquet,
Que ma main vous présente ;
Prenez-en une fleur,
Pour vous faire comprendre
Que tous plaisirs, honneurs,
S’en vont comme les fleurs.

Tenez, v’là un gâteau,
Que ma main vous présente ;
Prenez-en un morceau
Pour vous faire comprendre
Qu’il faut pour vous nourrir,
Travailler et souffrir.

Vous n’irez plus au bal,
Madam’ la mariée ;