Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome premier.djvu/239

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était dû au seigneur de Tréet par les nouveaux et nouvelles mariés qui épousent en l’église de Sougéal, un devoir de chanson que les dites mariées chantent ou font chanter à haute voix à l’issue de la grand’messe au dit bourg de Sougéal, et après la dite chanson chantée, elles sont tenues de présenter des épingles au seigneur et à ses officiers, et les sergents et les maris sont tenus d’y assister sous peine d’amende. »

(Archives départementales d’Ille-et-Vilaine.)

Dans certaines communes des arrondissements de Rennes et de Fougères, lorsqu’à la suite d’une querelle de ménage une femme battait son mari, les hommes du bourg et des villages voisins s’emparaient de toutes les chèvres du pays, leur pendaient des grelots et des clochettes au cou, leur peignaient les cornes en rouge et les attelaient toutes à une petite charrette à bras. Deux hommes, dont l’un était habillé en femme, montaient dans