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Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome premier.djvu/8

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AVANT-PROPOS


André Theuriet m’écrivait le 3 décembre 1879 : « Moi aussi je me suis occupé de la poésie populaire dans un article qui termine mon volume de Sous Bois. Je me propose de revenir un jour sur ce sujet qui est inépuisable, comme la nature elle-même. »

En effet, les chansons, les légendes et les contes sont aussi nombreux dans les chaumières que les feuilles dans les bois.

Après Souvestre qui, le premier en Bretagne, s’est occupé de recueillir les traditions populaires, après MM. de la Villemarqué, Luzel et Sébillot, je viens, moi aussi, offrir mon humble cueillette. Vaudra-t-elle la peine que je me suis donnée ? Je n’en sais rien ; mais qu’importe si je suis arrivé à sauver de l’oubli une élégie du temps passé, un conte