Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/130

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Taillés dans le croissant, ils allongent très rapidement.

Autrefois, les filles et femmes de la campagne vendaient leurs cheveux à des marchands pour des mouchoirs ou des colifichets.

Je me souviens avoir vu, au marché de Bain, des normands faire tomber, sous leurs ciseaux, les plus splendides chevelures du monde, et cela pour des mouchoirs de coton mauvais teint.

Seulement les paysannes ne consentaient jamais à se laisser couper les cheveux ni en mai, ni en août, parce que, prétendaient-elles, ils repoussaient difficilement.

Il ne faut pas se couper les ongles dans la pointe du croissant, ni les jours qui ont un R dans leur nom, ou il vous vient autour de l’ongle une petite excroissance de peau que l’on nomme croissant et qui fait souffrir.