Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/207

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crime commis sur l’infortunée jeune fille du château du Val, fut abandonné par les moines et, plus tard, des religieuses en prirent possession. Il fut encore, quelque temps avant la Révolution de 1789, le théâtre de scènes scandaleuses dont furent saisis les tribunaux de Rennes.

Le Diable à Teillay

Le marquis de Cœnten-Faô, seigneur de la Roche-Giffart, commit tant de crimes pendant sa vie qu’il devint un objet d’effroi après sa mort. Nul n’osait aller la nuit dans la forêt de Teillay, car l’âme du brigand revenait et revient encore, paraît-il, tantôt à cheval, tantôt en voiture, parfois même à pied, chassant, appelant ses chiens et passant comme l’éclair dans les taillis et sous les futaies.

Ce fantôme apparaît sous toutes les formes, et sert même de monture au diable ainsi que le prouve la légende suivante qu’on raconte à la veillée :