Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/235

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beaux élevés par la reconnaissance publique, les religieuses n’ont qu’une simple croix de bois sur laquelle, souvent, leur nom de famille n’est même pas écrit.

Autrefois certaines religieuses cloîtrées, notamment les Ursulines, étaient, aussitôt après leur mort, revêtues de leurs vêtements, puis attachées sur une planche et recouvertes d’un drap mortuaire.

Pendant la messe, le corps était déposé dans le chœur cloîtré de la chapelle. Après l’office, il était porté au cimetière dépendant de la communauté, où on le faisait glisser dans une fosse au fond de laquelle se trouvait un fagot pour tout cercueil.

La prise d’habit est la première cérémonie des religieuses.

Voici comment, ordinairement, elle se fait chez les religieuses cloîtrées.

Le prêtre dit à la prétendante :

— Ma fille, que demandez-vous ?

Elle répond :