Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/273

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À Janzé, quand une personne croit avoir un coup de sang, elle fait en sorte de se procurer une taupe vivante, elle la saigne et avec le sang qu’elle a soin de recueillir, elle se frotte la partie malade.

Sang meurtri. — Dans le canton de Bain, où le sang meurtri est appelé mu, on a de nombreux remèdes pour guérir ces plaies causées par suite de coups et de chutes. Voici les plus usités :

On pile des verveines sauvages (Verbena officinalis) et du gros sel, pour faire un cataplasme ; ou bien encore on étend sur de la filasse un blanc d’œuf et une sorte de lichen qu’on appelle crapaudine.

Ces divers cataplasmes ont la propriété de faire disparaître promptement le sang extravasé.

Scrophules. — Cataplasmes d’oseille et de plantain.

Sueurs nocturnes. — On fait cesser les sueurs nocturnes en se mettant au cou, le soir en se couchant, un sac renfermant des oignons de colchique.