Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/280

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Elle apprit presque aussitôt la mort de sa petite amie, et ne douta plus que c’était son avènement qu’elle avait entendu.

(Conté par Fine Daniel, femme Lesnard, du village du Houx, en Bruz.)

M. Hy, percepteur à Maure, reçut un soir, dans cette localité, une lettre lui annonçant que l’un de ses frères, habitant Rennes, était mourant. Cette nouvelle l’impressionna vivement. Il partit aussitôt pour l’aller voir.

En passant au milieu d’une lande, loin de toute habitation, il entendit, mais très distinctement, sonner des glas et le chant des prêtres conduisant un mort au cimetière.

Lorsqu’il arriva à Rennes, un ami qui était allé l’attendre sur la route de Redon, lui apprit que son frère était mort, juste à l’heure où il avait eu l’hallucination qui précède.

La femme Bougeard, du village du Champ-Géon, en Bruz, mourut vers la Toussaint de 1851.