Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/288

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Le lendemain soir, une petite cousine qui n’était nullement indisposée la veille, tomba malade et mourut dans la soirée.

La jeune fille, qui avait vu la lumière, fut d’autant plus impressionnée qu’on la pria de tenir la bougie au coin de la cheminée, pendant que les parents prodiguaient des soins à la mourante.

Une femme s’entendit appeler par son prénom, une nuit qu’elle ne dormait pas.

Le lendemain, elle alla voir une parente qui était au lit, malade, et à laquelle elle raconta ce qu’elle avait entendu la nuit précédente.

— C’est mon avènement, lui dit la malade et, en effet, la pauvre femme mourut quelques jours après.

À la mort de la marraine de Julien Gérard, de Bruz, celui-ci fut appelé par trois fois, au moment du décès.

La femme Saillard, fermière au Chêne-Dé,