Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/56

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même d’obliger celui qui l’avait jeté à se présenter à la porte de la boulangerie.

— Je te récompenserai si tu fais cela.

Elle acheta des clous, les fit bouillir et le mendiant revint à la porte du père Satou qui lui administra une volée de coups de bâton.

À partir de ce jour le boulanger fut débarrassé de sa vermine.

On se rappelle encore à Bain d’une pauvre mendiante, presque folle, que l’on appelait Jeanne de Bonne Rencontre.

Cette femme, elle aussi, avait la réputation de jeter des sorts.

Un cultivateur, supposant que c’était cette malheureuse qui faisait périr ses bestiaux, l’assomma au coin d’un champ.

On la trouva morte entre le Château-Gaillard et la Ferronnais, dans la commune de Pléchâtel.