Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/70

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À descendre par pluie et vent,
Pour endurer plus de tourments.

Judas, plus traître qu’un lion,
Vendit son maître sans raison.
Trent’ pièc’s d’argent assurément,
Judas vendit son Tout-Puissant.

Trente deniers, argent reçu,
Judas vendit son doux Jésus.
Tu l’as vendu, tu l’as trahi,
Sur la croix tu l’verras mouri.

Judas, de rage et de dépit,
Trouva un arbre et s’y pendit.
— Judas, Judas, ne t’y pends pas,
Demand’ ton pardon, tu l’auras.

— Ah ! quel pardon lui demander ?
Un Dieu que j’ai tant offensé !
— Pardonnez, pardonnez, mon fils ;
Pardonnez à ce peuple ici.

— Faudra-t-il lui pardonner ?
Il foula mon sang sous ses pieds.
Quand les trompettes sonneront,
Trois anges du ciel descendront,