d’un officier d’état-major. « Enfin, les voilà amenés où nous les voulons depuis le commencement ». Comme c’est facile de se faire une opinion personnelle.
6 heures, salut ; dîner, coucher de bonne heure.
Lundi 7 septembre
Pas une lettre, pas un journal ; les communications avec Paris sont décidément coupées.
On vient d’envoyer au parc d’artillerie de Belfort des pièces et du matériel de siège venant de Versailles ; cela indiquerait qu’il y aura quelque chose plus tard ; comme place forte de notre côté, il n’y a que Neuf-Brisach ou le fort de Istein.
Le bruit court d’une grande bataille au camp de Châlons ; on parle même de 15 000 Allemands tués ou prisonniers !
Toujours rien à faire, Mme de N. vient avec son ouvrage, le lieutenant Obrecht m’apporte le Temps de jeudi dernier, ce n’est pas récent ; on y dit un mot de notre avion allemand. Couture, somnolence, thé, flemme. Visite de Mme Zeller et de l’aumônier. Salut à 6 heures. Dîner, coucher de bonne heure.
Mardi 8 septembre
Fête de la Nativité ; journée d’Adoration et prières pour la France dans tout le diocèse.
L’abbé Dauphin disant sa messe à St Vincent à 7 h. ½, j’en profite pour ne pas me lever trop tôt.