Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°10.pdf/90

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ruines moins intéressantes, mais qui est quand même bien situé. Retour à Wintzenheim où nous avons la chance de retrouver le petit train qui nous ramène à Colmar, bien contentes de notre journée. Nous n’avons plus idée que de recommencer et échaffaudons les projets, col du Bonhomme, Ste Odile, qui sait si je pourrai les réaliser.

Dimanche 9 mars

Incident de Spa ; les Allemands refusent de livrer leur flotte de commerce, les négociations sont rompues ; cela n’émeut personne ; il faudra bien qu’ils cèdent.

En causant avec M. Dufour, je découvre qu’il a beaucoup connu Paul en 1915 ; ils étaient ensemble dans la vallée de Guebwiller après l’Hartmannswillerkopf. Cela me le rend encore plus sympathique.

Mlle Morsch vient prendre le thé avec nous.

Circulaire remettant les infres de CR à la disposition de leurs sociétés, au moment de la fermeture de leur formation. Le médecin-chef a écrit au dessous : Il ne peut en être question pour l’hôpital de Colmar. — C’est quand même notre liberté, et je crains moins de difficultés quand j’annoncerai mon départ.