a dit sur elle, et veut regagner Paris. Nous la soutiendrons et la défendrons autant que nous le pourrons.
Mercredi 6 janvier
Continuation des potins. Mme V. quittera probablement Belfort après quelques jours de service à l’hôpital militaire.
Soins toute la journée ; je pleure et je tousse.
À 4 heures, nous allons prendre le thé chez M. Th.. Aucune nouvelle militaire intéressante.
Nous faisons tirer les Rois à nos malades. Galette, champagne, c’est une vraie fête.
Jeudi 7 janvier
Mlle P. m’aide au service du matin de façon à pouvoir me remplacer au besoin. Rien de nouveau ; on attend un convoi de blessés à l’hôpital militaire.
Vendredi 8 janvier
Lever assez tard ; soins, pansements.
Le convoi de blessés n’arrivera que cette nuit ; ils viennent de Burnhaupt et d’Aspach. Paul est-il indemne ? Visite à Mme Béha. L’hôpital de Thann a été bombardé, ce qui ne