pourra résister. Bousquet opère très bien et l’amputation est vite faite.
Nous sommes très occupées ; il y a une vingtaine de blessés et de pansements ; plus tous les malades.
Il neige toujours ; Renée et Mlle Pichot vont à Delle avec M. Th. ; je leur donne une grosse commande de cigarettes que j’enverrai aux chasseurs de Paul.
Pendant leur absence, je retourne à l’hôpital militaire voir Desnoyers. Il est bien pâle.
Visite de Falconet, toujours aimable.
Renée rapporte beaucoup de choses passées en contrebande, le gouverneur n’ayant autorisé que le chocolat ; comme c’est pour les soldats, je n’ai aucun remords.
Mardi 2 février
Soins toute la matinée.
Une grosse surprise ; appelée dans le bureau, j’y trouve Paul. Quelle joie de le voir, pour bien peu de temps malheureusement, car il ne peut rester qu’une demi-heure. Il est nommé commandant de compagnie au 27e bat. de chasseurs alpins dans les Vosges ; sa nomination paraîtra le 25 de ce mois ; il quitte donc l’Alsace, pour remonter plus au