Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°4.pdf/96

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un peu tous les jours, je me lève dans l’après-midi mais suis contente de retrouver mon lit le soir.

Tout le monde a déjeuné chez Julie pour sa fête ; elles dînent toutes ici ce soir ; encore deux bonnes réunions que je manque.

Dimanche 23 mai

Triste jour de Pentecôte ; je ne puis bouger et il fait un temps radieux. Le Dr me permet de me lever toute la journée et me promet la liberté pour dans deux jours. Nous verrons s’il tient parole. Il devient de plus en plus aimable et gentil, et nous