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un ami ; si aucune recherche n’aboutit, on peut le croire prisonnier ; et tant qu’il ne sera pas retrouvé, nous ne pourrons avoir aucune certitude. Quelle torture !
Le capitaine Lelong vient me voir ; il a un profond chagrin ; comme il l’aimait ! tous d’ailleurs, et c’est un deuil général chez tous ses camarades. Il n’en sait pas plus que moi, sinon que le terrain perdu n’a été repris qu’hier ; ce n’est donc que d’hier qu’on a pu chercher sérieusement ; il voulait écrire tout de suite à Chambéry et à Paris ; je l’en empêche ; je n’écrirai moi-même qu’après de nouveaux renseignements.
Je reçois une lettre de Renée, toujours