Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°5.pdf/51

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de guerre de façon à ce qu’on n’ait pas à le faire et à l’attendre ; la pauvre Renée a donc pu la remporter avec les deux citations et de nombreuses photographies.

La seule nouvelle chose qu’elle m’ait dite c’est que notre Paul n’aurait pas été tué sur le coup. Il aurait eu le temps de dire au caporal qui était à ses côtés « Ne dites rien, ce serait la débâcle ». C’est bien une phrase de lui, de penser d’abord au devoir et au combat.

Elle a encore recueilli bien des petits détails, mais tout cela fait une salade dans sa tête et elle a besoin d’être seule pour pouvoir