Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°5.pdf/77

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qui puisse être ; d’un côté, le lac, de l’autre, les montagnes. Puis, il n’y a ici que des alpins ; j’en ai à soigner du 11e qui ont connu tous les amis de Paul, un autre est du 27e, de la Cie de Petitpas, il a bien connu Paul, et m’a redonné tous les détails sur sa mort que nous connaissions déjà.

Tout cela me donne une foule de satisfactions qui font le contrepoids avec toutes les difficultés de la situation.

Samedi 28 août

Deux mois aujourd’hui que j’ai appris la mort de Paul. Quel vide, qui ne