Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°6.pdf/109

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Julie et Hallopeau. Nous allons au « saut de la Bourrique », jolie cascade dans un bois de sapins. Le chemin est merveilleux, il y a beaucoup de neige. Aucune chute à déplorer, cette fois.

Les Norwégiens s’en vont en masse ; ils regagnent leur pays ; pourquoi ? Craint-on de l’espionnage avec cette bande d’étrangers qui circulent librement partout ?

Grande nouvelle ; le péril Fritsch est écarté, elle part pour Corfou. Visite de Daudrimond, toujours bien souffrant ; il a été aussi mal soigné que possible à Luxeuil.