Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°6.pdf/11

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et des éclats dans le jardin. Toutes les vitres de la maison Fournier sont en miettes. Jusqu’à 11 heures, les bombes continuent, c’est un fracas ininterrompu, les mitrailleuses et les canons faisant leur partie ; une des bombes a mis le feu à une échoppe, près du marché, une autre a démoli la façade d’une maison, une autre est tombée sur les marches de St Christophe, pendant la grand’messe.

Cela se calme et nous partons en auto pour Morvillars ; nous y retrouvons Beaurieux et sa femme, qui a pu enfin venir ; elle est tout à fait charmante et nous est extrême-