Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°6.pdf/31

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sans interruption, tout est blanc ; le ciel est si bas qu’on ne voit pas les montagnes, les sapins, les arbres sont couverts de neige ; c’est superbe et me rappelle mes séjours d’hiver à Annecy. J’aurai bien des occasions d’y penser cet hiver.

Louis décide de nous faire déménager ; le chalet est décidément trop humide et impossible à chauffer ; nous allons probablement nous installer au premier du Lac, à l’étage des officiers.

Quel être que ce Louis, il avait dit le contraire ce matin même.

Dépêche de Renée ; elle ne reviendra que jeudi. Aura-t-elle Beaurivage ou non ?