Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°7.pdf/61

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heures tragiques.

Jeudi 20 juillet

Enterrement de Roux ; j’y vais avec Germaine, installée au Casino et qui pleure.

Dépêche de J : bon espoir ; lettre d’H, cela va mieux à l’A. C. A.

Visite du Gal de Villaret ; il ne va pas au Lac et reste assez longtemps avec nous pour se renseigner ; nous le mettons au courant de tous les détails et il nous jure qu’il ne savait rien ce dont nous ne croyons pas un mot.

Vendredi 21 juillet

Départ de Mme Lt ; elle est si excitée depuis quelque temps que c’est un vrai soulagement d’en être débarrassée.

Il fait un temps splendide, quelle belle vue sur le lac en ce moment.

À 3 heures, cérémonie à B. R. pour la décoration de Mme de Barrau à qui on remet la médaille des épidémies ; Hassler, Rigollet et Piéry, ces derniers fort penauds et petits garçons. Hassler nous fait des excuses en règle, très bien tournées d’ailleurs ; nous sommes persuadées que c’est sur l’ordre de Villaret. M. Garnier répond d’une façon stupide.

Les nouvelles de Paris sont quelconque, on proteste ferme à la SSBM.