Jeudi 31 mai
Je profite du peu de travail pour me reposer, et je fais de la chaise longue une partie de la journée.
Vendredi 1er juin
Notre nuit a été interrompue par trois bombardements d’avions. Les bombes tombent tout près du camp, canonnade, mitrailleuses, le sommeil est impossible. Il y a malheureusement des victimes, dix hommes blessés, et un assez grand nombre de chevaux tués. Nous allons voir l’emplacement, mais le spectacle est assez répugnant et nous filons bien vite.
La désorganisation s’organise. On va recommencer les travaux de peinture déjà faits, organiser autrement les cagibis. Perte de temps, de matériel et d’argent, c’est de la folie pure.
Conversation psychologique avec Mme de B. sur Regaut.
Samedi 2 juin
On va fermer la baraque de Julie, deux ou trois du service Alglave, cela va faire 8 infirmières n’ayant rien à faire ; l’oisiveté est mauvaise conseillère et l’on peut craindre des