terrible en Belgique.
Mercredi 1er août
Regaud apprend à Julie qu’un coup de téléphone du ministère nous interdit d’aller à Dugny réservé à Mlle de Baye protégée par Pétain ; nous ne pourrons rejoindre la 20 qu’autre part qu’à Dugny. Nous sommes désolées et attendons avec impatience une lettre de Chevassu à qui Julie écrit d’ailleurs immédiatement.
Arrivée de M. de Nanteuil qui vient passer la journée ; il tombe en pleine effervescence.
MM. de L’Éprévier et Payel viennent dîner et emmènent M. de N. en auto.
Roux-Berger est ravi de nous garder mais a la méchanceté de se moquer de notre déception.
Jeudi 2 août
Trois ans aujourd’hui que j’ai quitté Paris pour cette guerre qui devait durer trois mois.
Départ de M. de Combourg qui ira voir Mullon et se renseigner sur la 4 et la 20.
La lettre de Chevassu arrive ; il est désolé mais ne peut rien faire, ne voulant pas qu’on attribue à la peur leur désir de quitter Dugny. Il croit qu’on les évacuera assez vite, et espère que