Page:Aeschylus - Agamennon ; Les Choephores ; Les Eumenides, 1925.djvu/13

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PRÉFACE

Le rôle d’un éditeur consiste à établir très exactement la tradition du texte qu’il publie, à interpréter correctement les parties saines de cette tradition, enfin — s’il le peut — à tenter la restitution des parties altérées.

Si j’ai pu remplir la première partie de ma tâche, je le dois à M. Vincent Delport, dont la générosité a permis à l’Association Guillaume Budé de faire reproduire photographiquement tous les manuscrits de l’Orestie. Je le prie d’en recevoir ici mes plus sincères remerciements.

Je remercie également Mlle  Marie Delcourt et M. Pierre Boyancé, membre de l’École française de Rome, qui ont bien voulu vérifier pour moi quelques leçons sur les originaux italiens, ainsi que M. Herbert Weir Smyth, professeur à l’Université Harvard, qui m’a aimablement communiqué les épreuves de l’édition de l’Orestie qu’il a préparée pour la Loeb Classical Library.

Pour l’interprétation du texte, je dois beaucoup — ai-je besoin de le dire ? — à tous mes prédécesseurs. Mais je tiens à signaler particulièrement le précieux concours que m’ont apporté MM. Léon Parmentier et Henri Grégoire. M. Parmentier m’a communiqué sa propre traduction, encore inédite, des Choéphores, qui m’a été d’un grand profit. M. Grégoire a pris la peine de relire une partie de mes épreuves, et son amitié m’a épargné ainsi plus d’une erreur. Je leur renouvelle ici l’expression de ma profonde reconnaissance.