qu’à son sommet, comme le Gornerhorn, et le rocher ne perce que sur quelques points très-escarpés. De ses flancs descendent plusieurs glaciers qui viennent se joindre à ceux du Gornerhorn et de la Porte blanche. J’ai appelé du nom de grand glacier du Mont-Rose, celui qui occupe la grande dépression entre la cime de ce nom et le Gornerhorn, afin de le distinguer d’un autre glacier moins considérable, mais d’un caractère tout particulier, qui en est séparé par une moraine médiane, et auquel j’ai donné le nom de petit glacier du Mont-Rose ; il descend de l’arête latérale du même massif. Entre le dôme du Mont-Rose et le Gornerhorn, on aperçoit dans le lointain une autre cime, qui me paraît être le Pic Vincent de Welden. Du côté de l’ouest, la cime du Mont-Rose se rattache au Lyskamm par un immense plateau de glace, qui envoie au grand glacier de Zermatt un émissaire très-considérable que j’appelle le glacier du Lyskamm. Le massif qui succède au Lyskamm à droite est le Breithorn ; s’il paraît ici plus large et plus élevé que le Gornerhorn et la cime du Mont-Rose, c’est parce que, du point où le panorama a été dessiné, il se présente droit en face, tandis que les autres sont vus obliquement. Un vaste glacier, le grand glacier du Breithorn, s’élève jusqu’à son sommet. La cime assez raide et dégagée de neige, que l’on aperçoit à droite du Breithorn, est le Petit Cervin ; M. de Saussure, qui en fit l’ascension,
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Apparence