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(Kiredji, Gueul-Pounar, Héïk, Déyirmen-Déré) suivirent l’exemple de Dache-Olouk. Nous avons placé tous ces fuyards dans les deux villages turcs de Zeïtoun, Tanour et Deunghel, dont les habitants s’étaient soumis à nous dès le premier jour de l’insurrection et qui se chargèrent de nourrir nos compatriotes.


Dans le hameau de Yarpouz, où se trouvaient cent cinquante maisons arméniennes, les Turcs avaient pillé les biens de nos compatriotes et enlevé leurs femmes. Ils avaient fait de même à Albisdan.


Le 5 novembre, de nouveaux bataillons arrivèrent et se concentrèrent sur deux points : 2,000 soldats à Eridjekj à quatre heures de distance de Zeïtoun vers le nord ; 8,000 soldats dans la plaine se trouvant près du Pont de Vartabed où 3,000 Turcs de Pertous s’étaient déjà réunis après le combat de Pertous-Tchaï. Tous ces soldats attendaient là pour empêcher nos combattants de marcher jusqu’à Marache, où les Turcs étaient en train de massacrer les Arméniens à leur aise.

De même à Nal-Tchéken, le nombre des soldats