— Où vas-tu donc par là ?
— Appelle Grondard.
— Et l’autre qui file pendant ce temps !
— Ma foi, tant pis, tirons-nous de là avant tout.
— Grondard !… eh… Grondard !
— Je n’entends rien.
— Moi j’entends quelque chose…
— Quoi donc ?
— De petits craquements… écoute… comme en fait le sanglier quand il casse sous lui les branchettes en courant son galop.
— C’est Grondard qui vient…
— C’est Maurin qui s’en va…
— N. d. D. !… c’est le feu !… le feu ! Le vent souffle vers nous… Ah ! ce Maurin ! je savais bien qu’il était capable de tous les crimes ! Le bandit a mis le feu à la broussaille entre lui et nous ! il nous enfume ! Nous sommes cuits ! sauve qui peut !
Grondard, pensant que tout naturellement les gendarmes accuseraient Maurin d’avoir voulu les brûler vivants, avait mis le feu à la brousse.