Page:Aicard - Les Jeunes Croyances, 1867.djvu/27

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



V




Écoute ! si je meurs, je veux mourir en homme !
Je veux mourir couché dans ma sérénité,
Calme et fier, le regard brillant de plaisir, comme
Un travailleur qui cherche un peu d’ombre, l’été.

Je parlerai tout haut, proclamant ma pensée ;
La liberté sera jusqu’à la fin mon Dieu !
Et je ferai rougir cette foule insensée
Qui ne sent pas l’amour épars dans le ciel bleu !