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Page:Aicard - Les Jeunes Croyances, 1867.djvu/33

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VII




Il était sans amour ; il souffrait en son âme ;
Il avait travaillé longtemps. C’était pitié !
Son front, sombre, penchait, jamais homme ni femme
Ne l’ayant éclairé d’un rayon d’amitié.

Tous, rapides, voyant cet air morne et farouche,
Fuyaient. Nul ne savait que c’était un martyr,
Et pourtant, ô douleur ! ce mot crispait sa bouche :
« Puisque je ne vis plus, je voudrais bien mourir ! »

Toulon, 29 juillet 1866.