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« Viens ; tu courras dans les allées,
Sur le sable d’un grand jardin ;
Je te conduirai par la main
Jusques aux voûtes étoilées. »
Et l’ange souriait et lui tendait les bras ;
L’enfant semblait dormir et ne répondait pas.
« N’entends-tu pas l’appel des anges ?
Va jouer dans le firmament ;
Sors de la vie et de ses langes
Dans les plis de mon vêtement !
« Tu verras des fleurs immortelles,
Des diamants dans les ruisseaux,
Des fruits d’or, et de blancs oiseaux
Qui laissent caresser leurs ailes ! »