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Page:Aicard - Les Jeunes Croyances, 1867.djvu/53

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« Mais quand l’hiver flétrit les plantes qui frissonnent,
Pour embaumer les cieux les chérubins moissonnent
Les âmes des petits innocents comme toi. »

Vierge, ayant écouté, tout joyeux, ces paroles,
J’ai des fleurs du jardin ravagé les corolles,
Pour que tes messagers n’y trouvent plus que moi !

Nîmes, 1864.