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VIII
PROMENADE.
ous qui croyons souffrir, songeons à la souffrance
De ceux qui vivent seuls, sans même une espérance,
Et qui mourront tout seuls ;
Regardons les méchants et ceux de qui la vie
N’a d’autre but que d’être à jamais asservie
Aux choses dont la mort fait les vers des linceuls !
Vois les hommes des champs ; vois les hommes des villes :
Les combats étrangers ou les guerres civiles
Déchirer leurs esprits ;