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Page:Aicard - Notre-Dame-d’Amour, Flammarion, 1896.djvu/128

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de ces mauvaises figures qui, dans les songes, vous oppressent, vous empêchent de respirer, de courir, de vous éloigner d’elles à votre guise. Elle avait peur maintenant, seule en présence de ce souvenir, bien plus que tout à l’heure devant la réalité !…

Elle se disait que ce n’était pas fini, que cette femme inconnue aurait une influence sur toute sa vie. Comment ? Elle ne savait pas.

L’intervention de Martégas la préoccupait aussi. Comment, pourquoi avait-il à ce point été secourable pour elle, lui qui, on le savait, avait été chassé de la ferme par maître Augias ? Cependant il l’avait défendue ! il était allé jusqu’à frapper de sa cravache cette femme !… Sans doute il la connaissait… il était le rival de Pastorel peut-être !… Si cela était, qu’arriverait-il entre eux ?… quelque chose pour sûr…. Et elle tremblait pour Pastorel. Elle l’aimait