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Page:Aicard - Notre-Dame-d’Amour, Flammarion, 1896.djvu/193

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— Quand partez-vous ? répéta Pastorel, pour toute réponse.

— A deux heures, après déjeuner.

— Vous avez votre char à bancs ?

— Oui.

— Je vous suivrai à cheval.

— Tu es un homme. Le cheval est à toi. Nous dînons ici chez ma sœur. A ton service ! Tant qu’il te plaira, à l’avenir, tu pourras frapper à ma porte. Tu m’as rendu service. Je ne l’oublierai pas…. Manges-tu avec nous ?

— Non, non, dit Pastorel, je ne puis partir sans avertir ma mère ; je mangerai chez elle. J’y vais, et, soyez tranquille, je vous rejoindrai sur la route.

Rendez-vous fut pris pour l’après-midi, sur un point de la route où, en effet, Jean rejoignit la carriole de maître Augias qui retournait à la ferme de la Sirène. Jean galopait à gauche, tout près de la fille dont les cheveux noirs, fauves au plein