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Page:Aicard - Notre-Dame-d’Amour, Flammarion, 1896.djvu/198

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de son père, si ferme et si douce en même temps lorsqu’elle commandait valets et servantes, si adroite aussi, et encore si prompte à faire elle-même les choses qu’il fallait.

Il la félicita.

— Vous êtes dégourdie, demoiselle ! dit-il.

— C’est toute sa mère, fit le père Augias.

Et Augias parla de sa femme. Il conclut :

— J’ai perdu l’âme de la maison. Mais Zanette se forme. Elle la remplacera. Cependant elle est encore, pour certaines choses, trop jeunette. Ainsi, je n’ai pas cru qu’elle pût élever sa petite sœur. Et je l’ai envoyée, ma pauvre cadette, habiter chez ma sœur à moi, aux Saintes ; ça m’est un crève-cœur.

— A moi aussi, fit Zanette.

Et Pastorel pensa que, s’il se mariait avec cette enfant, sa mère à lui pourrait s’installer ici…. On lui rendrait la petite, à ce brave Augias.