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Page:Aicard - Notre-Dame-d’Amour, Flammarion, 1896.djvu/221

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et toi. Le Sultan est rancunier. Tant que tu es sur son dos, étant le cavalier que nous avons vu, tu ne crains rien. Toutes les fois que tu seras à terre, méfie-toi !

— Maître Augias, dit-il, je vais emmener le cheval, il est mien maintenant, et j’en suis fier. C’est un fameux présent que vous m’avez fait là !.. Je vous remercie. Je l’emmène donc tout de suite, pour le dépayser dès le premier jour. Voulez-vous faire ramener le mien chez moi ? J’aurai demain matin besoin de ma selle pour Sultan.

— Ce soir, dit Augias, ton cheval sera chez toi. Regarde-le ; il broute tout sellé parmi les aigues et les taureaux….

— Tiens ! fit un des gardians, où donc a passé celui de Martégas ?

Tous s’aperçurent alors que Martégas, sans doute pour ne pas assister au triomphe de son rival, avait disparu.

— Que Dieu le bénisse, dit Augias, ou