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Page:Aicard - Notre-Dame-d’Amour, Flammarion, 1896.djvu/237

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XXI

Le plat de lentilles


Il revenait souvent à la ferme de la Sirène, Jean. Il arrivait, fier, monté sur le Sultan. Il ne l’enfermait jamais ; il l’attachait à un arbre, fortement, avec le séden. Le tronc de l’arbre, un vieux tamaris, à un mètre du sol se divisait en trois maîtresses branches. Dans l’enfourchure, Jean, un moment avant de repartir, plaçait un peu d’avoine. Il détachait Sultan avant que l’animal eût fini de manger, se mettait en selle par surprise et disparaissait bientôt, suivi du regard de Zanette.

Jean, de taille moyenne, mais plutôt grand que petit, sec, nerveux et très vigoureux,