l’histoire de la cocarde, et Rosseline attaquant Zanette, il ne manifesta pas contre Rosseline la fureur d’indignation qu’attendait la mère ; il dit seulement d’un ton singulier : Ah ? elle m’aime encore !
— Jure-moi que tu ne la reverras pas.
Il pâlit, il hésita à répondre. Puis :
— Laissez-moi tranquille, mère. De quoi avez-vous peur, donc ?
— De rien, mais jure ! Peux-tu refuser ça à ta pauvre vieille ?… Jure, sur l’image des Saintes, que tu ne la reverras en aucun cas, pas même pour lui parler innocemment !
Et secouant la tête, elle ajouta :
— Je n’ai pas longtemps à vivre…. Si tu me fais ce chagrin de me refuser, tu le regretteras, moi une fois morte. Qu’est-ce que je te demande ? de t’engager à suivre ton devoir…. Il faudra bien que tu la fasses, cette même promesse, devant le curé !… Songe, si tu n’étais pas ce que tu dois, au malheur qui en sortirait ! Elle en mourrait