Page:Aicard - Notre-Dame-d’Amour, Flammarion, 1896.djvu/271

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cœur lui battait. La petite rue où était le café des Arènes s’ouvrait presque en face du pont. Il eut toutes les peines du monde à ne pas courir à l’entrée de cette rue, pour voir « au moins l’endroit ». Il alla mettre son cheval à la remise habituelle, courut fièvreusement la ville en attendant l’heure à laquelle il supposait que le cabaret serait vide ou à peu près.

Il décida que trois heures et demie serait l’heure favorable.

A trois heures un quart, il poussait la porte vitrée aux rideaux rouges.

Rosseline était seule, tout près de cette porte, assise, une chaise devant elle, sur laquelle traînait un interminable ouvrage de couture, — un livre à la main, les Mystères de Paris.

Il s’arrêta, saisi. Elle laissa tomber son livre.

En se voyant, tous deux, subitement, venaient d’oublier tout. Une volupté singulière