de nouveaux rires, de nouveaux lazzis. Le taureau poussa cet objet bizarre devant lui, du pied, de la tête, chercha à le prendre sur ses cornes, y parvint et fit le tour de l’arène au galop, avec ce trophée grotesque.
Et sur les gradins, un peuple entier trépignait de joie délirante pendant que la victime demeurait couchée, toujours immobile, pendant que le meurtrier, debout, effaré, demeurait là, non moins immobile.
Martégas finit par revenir tout à fait à lui-même. Et, avec la réflexion, une stupeur l’envahit. Il était là, debout, hagard, l’œil fixe, visionnaire ; il se sentit perdu…. Il se rappela que maître Augias lui avait dit : « C’est toi qui as tué le gardian Peytral ! » Une fois en prison, tous ses autres méfaits se lèveraient contre lui. Des gens qui, par peur de lui, se taisaient encore, parleraient. Et puis, ce Pastorel, qui était là, mort, tué en présence d’un