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campagnes, dont les perspectives se prolongent à l’infini. Nulle part les jours ne sont plus brillants, nulle part les nuits ne sont plus resplendissantes. Là, en présence de cette nature si riche, de ce ciel si bleu et si profond, les douleurs se calment et l’âme s’élève. Galilée y continua ses découvertes, partageant sa vie entre la contemplation des astres et la méditation de Dieu, jusqu’au moment où, victime de ses longues veilles, il perdit la vue. Alors, sans plaintes, sans désespoir, il appela à son aide les yeux de ses disciples, disant que la terre seule lui était fermée ; et longtemps encore son génie les guida à travers ces avenues éblouissantes de soleils qu’il revoyait dans sa pensée !

C’est dans cette maison qu’il rendit le dernier soupir, à l’âge de soixante-dix-huit ans, le 9 janvier 1672, l’année même de la naissance de Newton. La chaîne des grands génies spectateurs du ciel ne fut pas interrompue !

On nous accusera peut-être d’avoir accordé trop de place à l’analyse des deux ouvrages de