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Page:Aimé-Martin - Plan d’une bibliothèque universelle.djvu/224

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gétaux, quelles aux animaux, quelles à l’homme. Ce sont ces convenances que l’auteur des Études semble avoir entrevues le premier. Pour lui tout est lié dans la nature ; la création est un ordre, une chaîne dont les anneaux se touchent, et dont les extrémités vont du ciel à la terre, de la plante à l’homme par les formes, et de l’homme à Dieu par la pensée.

Notre globe terrestre lui apparaît tournant sur ses pôles, et chaque matin découvrant au soleil l’hémisphère qui a été voilé par les ombres de la nuit. Alors le concert commence, le vent souffle, les feuillages sont agités, les fleurs exhalent leur encens ; c’est une harmonie universelle de sons, de couleur, de parfums, c’est la vie et l’amour ! Tous les trois mois le concert change, quoique le globe harmonieux soit toujours le même ; les saisons viennent tour à tour en balancer les deux hémisphères. Le printemps incline le nôtre vers le soleil jusqu’au solstice d’été et le couvre de verdure et de fleurs ; l’été, en le ramenant à l’équinoxe, en mûrit les moissons, et l’automne tardive