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Page:Aimé-Martin - Plan d’une bibliothèque universelle.djvu/251

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Mon unique but sera de soulager et de guérir les malades, de répondre à leur confiance, et d’éviter jusqu’au soupçon d’en avoir abusé, spécialement à l’égard des femmes. Dans quelque position que je me trouve, je garderai le silence sur les choses que j’aurai jugé devoir rester secrètes. Puissé-je, religieux observateur de mon serment, recueillir le fruit de mes travaux et mener une vie heureuse, sans cesse embellie par l’estime générale ! que le contraire m’arrive si je deviens parjure ! » Je doute qu’un pareil serment ait jamais été prononcé aux écoles de médecine de Londres et de Paris. La haute morale qui imprime tant de grandeur aux institutions des anciens manque à presque toutes les nôtres.

À la suite des œuvres d’Hippocrate on trouvera les huit livres qui nous restent de Celse. Là point de système, mais des observations ; c’est la manière du maître dans sa simplicité primitive. Le septième livre est consacré aux opérations chirurgicales ; il renferme plusieurs inventions attri-