ressort de la poésie, mais elle ne constitue pas un genre particulier non plus que la narration. L’une et l’autre appartiennent également à toutes les poésies bucoliques, dramatiques, lyriques et épiques ; et en vérité, malgré notre admiration pour le génie de Bacon et de D’Alembert, il nous a été impossible de trouver plus de narrative dans une épigramme que dans une comédie ! Au reste, si les genres sont mal définis, il n’en est point d’oubliés, et toujours, sous le titre général de poésie narrative, on trouve le madrigal, l’épigramme, le roman, vers et prose, s’élevant vers le ciel, à côté des poèmes d’Homère !
L’idée de cet arbre appartient, comme tout le monde le sait, au chancelier Bacon ; mais l’arbre de Bacon, moins étendu, a cependant plus d’ensemble : il commence par les éléments, s’élève de science en science jusqu’à la politique, et se termine par la théologie. Ainsi, l’arbre de Bacon jette ses racines sur la terre et porte à son sommet l’idée de Dieu. C’est à ce couronnement sublime que D’Alembert et Diderot ont substitué l’apothicairerie !