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ÉPILOGUE


Les lendemains de batailles sont tristes même pour les vainqueurs. Il faut ensevelir les morts, panser les blessés : on se compte, et on trouve des vides dans les rangs.

Après les premières joies d’une réunion presque miraculeuse, Marshall et le vieil Ermite avaient dû s’occuper de tous ces pénibles détails. Ensuite, le repos, nécessaire à tous après tant d’angoisses et de fatigues, le repos était devenu un impérieux besoin. Chacun s’était fait un lit rustique, et on s’était endormi, les uns sur leurs joies, les autres sur leurs douleurs.

Cependant la nouvelle aurore qui succéda à ces journées sombres était si belle que la joie, le bon-