Page:Aimard, Auriac - Cœur de panthère.djvu/29

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nue, si la Providence la lui faisait rencontrer : elle désirait ce grand bonheur de la famille qui lui manquait pour former le complément béni de son existence : elle priait, du fond de son cœur, pour ces chers inconnus, qui, sans doute, priaient aussi pour elle, sur la terre ou dans le ciel.

Trois ans après leur mariage, le lieutenant Marshall et sa femme étaient sur le point de quitter le Fort Laramie pour se rendre à Leavenworth : le petit Harry, leur unique enfant, idole de ses parents et de toute la garnison, avait deux ans. Des événements inattendus vinrent jeter dans leur paisible existence une perturbation profonde.