Page:Aimard, Auriac - Jim l’Indien.djvu/125

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— Ah ! voilà le moment d’agir ! murmura Halleck.

— Rien ! rien à faire ! mon pauvre ami, si ce n’est de songer à fuir le plus tôt et le plus adroitement possible.

Mais la porte commençait à s’ébranler sous les coups réitérés ; les cris « ouvrez ! » se renouvelaient avec une violence impérieuse. Les jeunes gens descendirent à pas de loup jusqu’au rez-de-chaussée.

— Maintenant, dit l’artiste, allez faire tous vos préparatifs par la porte de derrière ; moi, je vais parlementer avec eux.

— Je ne vous abandonnerai pas dans une pareille extrémité, répliqua Brainerd, refusant d’obéir ; d’autant mieux que vous choisissez un parti qui frise la folie.

— Mais va donc ! par le diable ! insista Halleck en le poussant amicalement dans la direction indiquée ; nous n’avons plus rien de mieux à faire.

— Qu’arrivera-t-il de vous ?

— Ah ! tu m’ennuies ! Est-ce que j’ai peur ? moi ! Mais, c’est mon affaire toute spéciale cette entrevue de parlementaire !