Page:Aimard, Auriac - Jim l’Indien.djvu/194

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la maison ? demanda l’artiste qui, le premier avait repris son incroyable sang-froid et dessinait à la hâte toutes ces scènes effrayantes.

— Trop pressés, n’ont pas eu le temps, avaient peur des soldats, répondit laconiquement le Sioux.

— Est-ce qu’il y a des troupes dans le voisinage ? demanda, avec empressement le jeune Brainerd.

— Je ne sais pas, peux pas dire, c’est possible.

— En tout cas, voilà une triste affaire, reprit Halleck, et suivant moi, si ces vagabonds…

Une fusillade soudaine l’interrompit brusquement. Jim bondit, rapide comme l’éclair ; les deux jeunes gens le suivirent.

Ils aperçurent le chariot entouré d’un groupe d’Indiens. Les deux chevaux avaient été tués raides. L’oncle John luttait comme un lion. Maria, Maggie, mistress Brainerd étaient aux mains des Sauvages qui les tiraient brutalement sur leurs chevaux.

L’oncle John, debout sur l’avant du chariot, faisait tourbillonner avec une force irrésistible, une barre de chêne arrachée au siège de la voi-